un peu de poésie dans ce monde de brutes

Gyumao a écrit:

tu sais moi la poésie.... sans dire que je déteste c'est pas ma tasse de thé...
En plus j'ai fait une recherche sur google et le nom du mec ne me dit rien du tout...
dsl

paul éluard ne te dit rien du tout ???????????????

et t'as pas appris comme tout le monde à l'école primaire le célébrissime poème LIBERTé peut-être ??????????????????????????

"Liberté," by Paul Eluard

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs des orages
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

[color:bbc3=blue:bbc3]
Liberté.

----------- ouala. Pis si tu ose prétendre que t'as jamais entendu parler alors tu me l'apprends par coeur pour demain comme tous les élèves de CM2 de france et de navarre

ouste.

lou/weylin a écrit:

euuuh sinon pour l'autre poème ... c'est un fatre naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan ! , ou un truc du genre ? la prof en parlait en cours l'autre jour ...
* va chercher son livre de litterature*
*euh ben reviens bredouille parce-que je le retrouve pas*

de 1) il s'agit du genre poétique répertorié sous le nom de "fatras" ou "fatrasie", qui malgré leur nom tendrait à suggérer qu'il s'agit de grand n'importe quoi, genre vide-grenier.... ... ont des formes en réalité définies et très précises (décrites ici : http://gallica.bnf.fr/themes/LitMAz3.htm

exemple :
fatrasie = poème de 11 onzains de vers courts qui racontent une série d'histoires incohérentes, et visent souvent le non-sens absolu


pour ce qui est de la période !

lou/weylin a écrit:

Par contre le siècle je dirais XX° , mais le vocabulaire est pas très moderne .. mais bon, qui ne tente rien n'a rien! je dis XX° ou fin XIX° !

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !
c'était le piège, justement, et tu t'es vautrée

car les fatrasies sont bien moyenageuses, du XIIIe siècle en fait.
Mais ils évoquent les dadaïstes et les surréalistes du XXe qui s'en sont peut-être inspirés (même si je ne me rappelle pas avoir lu quelque chose à ce sujet dans le manifeste du surréalisme d'andré breton.)

lou/weylin a écrit:

Sinon, histoire d'en relancer un :

I've taken my fun where I've found it;
I've rouged an' I've ranged in my time;
I've 'ad my pickin' o' seethearts,
An' four o' the lot was prime.
One was an 'arf-caste widow,
One was awoman at Prome,
One was the wife of a jemadar-sais
An' one is a girl at 'ome.

Now I aren't no 'and with the ladies,
For, takin' 'em all along,
You never can say till you've tried 'em,
An' then you are like to be wrong.
There's times when you'll think that you mightn't,
There's times when you'll know that you might;
But the things you will learn from the Yellow an' Brown,
They'll 'elp you a lot with the White!

I was a young un at 'Oogli,
Shy as a girl to begin;
Aggie de Castrer she made me,
An' Aggie was clever as sin;
Older than me, but my first un --
More like a mother she were --
Showed me the way to promotion an' pay,
An' I learned about women from 'er!

Then I was ordered to Burma,
Actin' in charge o' Bazar,
An' I got me a tiddy live 'eathen
Through buyin' supplies off 'er pa.
Funny an' yellow an' faithful --
Doll in a teacup she were --
But we lived on the square, like a true-married pair,
An' I learned about women from 'er!

Then we was shifted to Neemuch
(Or I might ha' been keepin' 'er now),
An' I took with a shiny she-devil,
The wife of a nigger at Mhow;
'Taught me the gipsy-folks' bolee;
Kind o' volcano she were,
For she knifed me one night 'cause I wished she was white,
And I learned about women from 'er!

Then I come 'ome in a trooper,
'Long of a kid o' sixteen --
'Girl from a convent at Meerut,
The straightest I ever 'ave seen.
Love at first sight was 'er trouble,
She didn't know what it were;
An' I wouldn't do such, 'cause I liked 'er too much,
But -- I learned about women from 'er!

I've taken my fun where I've found it,
An' now I must pay for my fun,
For the more you 'ave known o' the others
The less will you settle to one;
An' the end of it's sittin' and thinking',
An' dreamin' Hell-fires to see;
So be warned by my lot (which I know you will not),
An' learn about women from me!

What did the Colonel's Lady think?
Nobody never knew.
Somebody asked the Sergeant's Wife,
An' she told 'em true!
When you get to a man in the case,
They're like as a row of pins --
For the Colonel's Lady an' Judy O'Grady
Are sisters under their skins!

ban bah j'ai pas reconnu shakespeare : écriture trop moderne, absence de "thou" et surtout pas les bons vieux thèmes tragédiques.

ban alors j'ai essayé de voir si ça pouvait pas être du Jim Morrison : nan.

donc après je me suis dit peut-être le fameux Yeats ?
j'hésite. Toujours ces contractions qui sont trop modernes pour être de Yeats.

donc je sais pas.

(ps : t'as pas plus difficile pendant que t'y es ?? déjà que Gigi ne connait pas Eluard... )

ENVOIE LES INDICES !

- zunien ?
- ukien ?
- australien ?
- zelandien ?
- chien ?
- le barbare ?
... ? ...

rvvll a écrit:

et t'as pas appris comme tout le monde à l'école primaire le célébrissime poème LIBERTé peut-être ??????????????????????????

ben nan...

rvvll a écrit:

- le barbare ?
... ? ...

....





sinon j'ajouterais queques ligne à ton fameux poème :

Sur bien des grands champs de guerre
Sur mon ennemi à terre
a grand coups de revolver
je crois écrire ton nom

dans mon esprit, prisonnier
dans les coins de ma pensée
quand mon âme est dérangée,
j'oublie ton nom

En t'ayant trop recherché,
En voulant te capturer,
Croyant t'avoir attrapé
En ton nom, je suis mort

Gyumao a écrit:

rvvll a écrit:

et t'as pas appris comme tout le monde à l'école primaire le célébrissime poème LIBERTé peut-être ??????????????????????????

ben nan...

'taing ça m'étonne pas que les djeuns respectent plus rien maintenant...

ban ben tu as une chance de te rattraper en l'apprenant par coeur pour demain( matin 8heures )

ooooooooouuuuuuuuuuuuuuuusteeeeeeeeeeeeeeeeu !

rvvll a écrit:

NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !
c'était le piège, justement, et tu t'es vautrée

car les fatrasies sont bien moyenageuses, du XIIIe siècle en fait.
Mais ils évoquent les dadaïstes et les surréalistes du XXe qui s'en sont peut-être inspirés (même si je ne me rappelle pas avoir lu quelque chose à ce sujet dans le manifeste du surréalisme d'andré breton.)

....... nan, serieux ? comme c'est excellent hahaha je viens d'apprendre un truc qui me réjouit héhé

rvvll a écrit:

ban bah j'ai pas reconnu shakespeare : écriture trop moderne, absence de "thou" et surtout pas les bons vieux thèmes tragédiques.

ban alors j'ai essayé de voir si ça pouvait pas être du Jim Morrison : nan.

donc après je me suis dit peut-être le fameux Yeats ?
j'hésite. Toujours ces contractions qui sont trop modernes pour être de Yeats.

donc je sais pas.

(ps : t'as pas plus difficile pendant que t'y es ?? déjà que Gigi ne connait pas Eluard... )

ENVOIE LES INDICES !

- zunien ?
- ukien ?
- australien ?
- zelandien ?
- chien ?
- le barbare ?
... ? ...

ni shakespeare, ni du Jim morrison, ni yeats ...

indice: ........ si je te dis "le livre de la jungle" ...?

C'est d'la triche comme indice. Autant donner direct la réponse là...

Kipling (ouais j'suis trop fort en poésie... nana au fait j'aime vraiment pas la poésie non chantée (et du coups ça s'apelle des chasons, d'accord, mais bon) (et rvvll si tu dis que ça t'étonne même pas....) )

ça étonne même pas rvvll.

lou/weylin a écrit:

- zunien ?
- ukien ?
- australien ?
- zelandien ?
- chien ?
- le barbare ?
... ? ...

ni shakespeare, ni du Jim morrison, ni yeats ...

indice: ........ si je te dis "le livre de la jungle" ...? [/quote]

bah le livre de la jungle c'est Rudyard Kipling.
borgwa ?
il écrivait des poèmes aussi ?

Le Barbare a écrit:

Kipling (ouais j'suis trop fort en poésie... nana au fait j'aime vraiment pas la poésie non chantée (et du coups ça s'apelle des chasons, d'accord, mais bon) (et rvvll si tu dis que ça t'étonne même pas....) )

oups pardon.
le barbare avait donné la réponse avant moi. (c'est ça qui m'étonne en fait )

Bien sur que Kipling écrivait des poèmes Il en a même fait plein de très beaux

Bon, ben à toi la main le barbare!

comme le barbare a pas mal de handicaps -comme il nous l'a lui^-mme révélé dans un topic - je ne suis pas sûre qu'il va avoir l'idée de revenir ici pour voir la réponse à sa proposition...

rooh hein, laissez moi réfléchir

Citation :

Je ne sais pas exactement ce qui m' a poussé ce soir. En fermant les yeux, j' ai eu envie de prendre la plume...
Envie de mettre sur papier ces moments... Comment dire? ... Ces moments parfaits, ces moments auxquels on repense
en se disant: "C' est ça! Oui, c' est exactement ça! Tout était juste et je le savais!" Ces moments un peu magiques
où on ressent une harmonie, une plénitude au fond de soi... Où tout est calme... Où tout à confusément du sens, même
le mystère. On dit que ces choses là ne se partagent pas. On peut quand même essayer.
"Les rares moments sont en tout cas les seuls vrais: ce sont les moments sacrés par excellence, moments qualifiés dont
l' intensité fait échapper à la chronométrie égalitaire de nos montres" (J. Briès). Ce sont des ballades où l' on peut
entendre avec les yeux. A cette époque, la nature est totalement épanouie sous les soleils. Les arbres d' un vert puissant
rythment les champs de blé mûr... Alors vous envahit l' impression que la campagne joue une symphonie. Des mélodies naissent
dans la tête et on se dit que Vivaldi et Van Gogh sont deux voisins qui font la fête.
Sortant d' un entracte d' ombre où tout s' est fait silence, un papillon par exemple, lance la première note: orange! Encore
quelques accords et les pieds quittent le sol: le paysage entier se met à composer! Ouverture pour graminées pas piquée de
hannetons suivie d' une envolée lyrique pour trois pinsons virtuoses. Dans la fraîcheur du sous-bois, les bouleaux entament
un morceau sur fond de fougères en trémolo. Bref canon en bémol pour chanterelles... Et passage rapide d' une grenouille verte:
pizzicato. Soudain, improvisation d' un cheval baryton de labour! Poussière et ocre jaune, les notes pèsent une tonne. Reprise
du thème principal par épi solo, chant des pommes de terre et choeur d' artichauts. Tout se termine sur un lento des collines
avec trilles des alouettes. Le chef d' orchestre salue une dernière fois, puis disparaît sous l' horizon. Le rideau de brume va
bientôt tomber. Encore quelques soupirs et zut... On a envie d' applaudir!
Cette fois-là, j' ai improvisé de ne rien décider. J' ai pris du temps pour m' inventer des histoires au brouillon, au gré des
idées et du vent... Je me suis imaginé les destins géologiques, le crétacé, le clonage des dinosaures. Tout à coup, l' endroit
s' est révélé superbe. Un rouge-queue noir, trois ombres bleues, un parfum de prairie. Dire qu' on aurait pu passer à côté de
ça! Je me suis senti comme un spectateur clandestin... Subversif de ne rien faire... Me suis dit que c' est très bien qu' il y
ait le mot "libre" dans "équilibre". Je me suis fait une surprise, me suis permis une rencontre, pour dix minutes suis parti en
vacances dans un autre univers. Entre deux brins d' herbe, j' ai philosophé sur le monde, sur ce temps qui passe... Parfois à
perdre son temps on a tout à gagner.

Vala, je comence directe par un indice XD,

C'est un auteur de BD

vi mais là c'est le topic "poésie"...

donc ni roman, ni nouvelle, ni bédé...

tsss, n'est pas poésie qu'une chose qui aligne des rimes. Ceci est une poésie que ça te plaise ou non, na :p

je sais bien que n'est pas poésie QUE des blablabla...
mais ton texte est-il rangé au rayon "poésie" chez les libraires, voui ou non ?

(bon ceci dit je vais chercher quand-même, même si je connais aucun auteur de bédé, à part hergé, uderzo et goscigny )

hehe, cherche esclave :p

(c'est un texte libre qui à été édité dans (gros indice) le journal de spirou)

rooooooo. pffffffffff.

mais le nom de l'auteur est-il connu au moins ????
paske si on n'a aucune chance de trouver, je vois pas l'intérêt...


ENVOIE LES INDICES !


- zunien ?
- européen ?
- chuiche ?

Si tu te promène dans bruxelle tu vera plein de ses dessins ( et oui, assez connu, et non pas chuiche mais bien belge)

je me suis pas promenée dans bruxelles depuis 1977

avais-je une chance alors de voir ses dessins ?

euh.... na

heu... en quelle année aurais-je dû retourner à Bruxelles revoir le maneken pisse et manger des moules frites alors, pour avoir une chance de le voir ?

1993



ne regarde pas les adresse, la fleme de sauver l'immage

connais pas...

T'as pas de culture, c'est pour ça. Franchement.

en effet j'ai pas de culture bédé.

(et encore moins de culture ciné )

ban alors le barbare :


ce serait pas ça ? :

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